PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent sans tendance claire en début de séance lundi dans un contexte de prudence à l'entame d'une semaine qui sera marquée par le chiffre très attendu de l'inflation américaine et les élections de mi-mandat aux Etats-Unis.

À Paris, le CAC 40 perd 0,02% à 6.414,94 points vers 08h45 GMT. A Londres, le FTSE 100 cède 0,03% et à Francfort, le Dax avance de 0,38%.

Les indices boursiers ont pris plus de 2% vendredi avec l'espoir d'un relâchement des mesures contre le COVID-19 en Chine mais les responsables des autorités sanitaires chinoises ont réaffirmé samedi leur engagement en faveur d'une stratégie "zéro COVID-19 dynamique".

Les indicateurs chinois du jour ont confirmé la mauvaise tournure de la conjoncture: les exportations et les importations ont baissé en octobre contre toute attente sous l'effet des restrictions sanitaires, de l'inflation et de la remontée des taux à l'étranger.

Les places chinoises ont toutefois fini la journée en territoire positif, les investisseurs continuant à spéculer sur un allégement des mesures anti-COVID malgré les démentis officielles.

La semaine qui commence s'annonce plus calme que les précédentes mais elle sera notamment animée par les élections de mi-mandat aux Etats-Unis mardi et par la publication jeudi des chiffres mensuels des prix à la consommation, qui pourraient nourrir les débats sur le resserrement monétaire de la Réserve fédérale.

En Bourse, Vinci perd 2,10% après l'annonce de la convocation par la justice française de sa filiale Vinci Construction Grands Projets en vue de son éventuelle mise en examen en raison de soupçons sur les conditions de travail sur des chantiers au Qatar.

Thales recule de 1,40% après le passage de JPMorgan de "surpondérer" à "neutre".

A Milan, UniCredit abandonne 3,59%, le Financial Times ayant rapporté dimanche un désaccord entre la Banque centrale européenne et le groupe au sujet de son projet de distribution de liquidités aux actionnaires et de sa présence en Russie.

La compagnie Ryanair s'octroie 3,25% après avoir publié un bénéfice après impôts record au premier semestre.

(Laetitia Volga, édité par Bertrand Boucey)