UniCredit a lancé lundi un nouveau rachat d'actions pour un montant maximum de 2,5 milliards d'euros (2,6 milliards de dollars) et a déclaré avoir engagé Goldman Sachs pour effectuer les achats sur le marché.

Les rachats, qui augmentent le rendement par action pour les actionnaires du fait de l'annulation des actions achetées, sont un élément clé des efforts déployés par l'administrateur délégué Andrea Orcel pour faire monter le cours de l'action UniCredit.

M. Orcel a déclaré à plusieurs reprises que les actions d'UniCredit étaient sous-évaluées à leur prix actuel, qui se situe entre 5 et 5,5 fois les bénéfices à venir, et que la meilleure façon pour la banque d'utiliser ses liquidités excédentaires, du moins pour le moment, était d'acheter ses propres actions.

UniCredit a obtenu la semaine dernière l'autorisation de la Banque centrale européenne d'avancer à cette année le rachat de 2,5 milliards d'euros lié aux bénéfices de 2023.

Au début du mois d'octobre, UniCredit a achevé une deuxième tranche de rachat portant sur 2022.

UniCredit a distribué par le biais de rachats et de dividendes un total de 5,25 milliards d'euros sur les résultats de 2022, avec une augmentation de 40 % - ou 1,5 milliard d'euros supplémentaires - par rapport à 2021.

Tout en reversant aux actionnaires plus de 100 % des bénéfices, Orcel a déclaré que la distribution devrait être considérée par rapport au capital et non au revenu.

UniCredit avait accumulé un capital excédentaire sous le précédent PDG Jean Pierre Mustier, et les réserves ont encore augmenté sous Orcel, qui s'est concentré sur les activités qui maximisent les bénéfices par rapport au capital déployé pour les soutenir.

La banque a généré 9,9 milliards d'euros de capital au cours des neuf premiers mois.

(1 $ = 0,9471 euros) (Reportage de Valentina Za, Rédaction de Louise Heavens)