Unilever s’adjuge 1,51% à 4 434,19 pence à Londres. Le géant anglo-néérlandais des produits de grande consommation a publié des comptes supérieurs aux attentes, faisant ressortir une hausse de 7% des recettes du groupe à 14,8 milliards d'euros au titre du premier trimestre. " La grande surprise est que les volumes sont restés stables (-0,2%) sur la période, ce qui représente une forte performance en glissement trimestriel ", souligne l'analyste Kepler Cheuvreux.

La croissance a été généralisée dans tous les groupes d'activités et dans toutes les zones géographiques.

L'activité " Beauty & Wellbeing " affiche une croissance des ventes sous-jacentes de 9,3% tirée par les prix. La croissance en volume de 2,6% est portée par un autre trimestre de croissance à deux chiffres de l'activité " Prestige Beauty " et " Health & Wellbeing ", qui représentent désormais 5% du chiffre d'affaires du Groupe.

Les ventes sous-jacentes "Personal Care" ont augmenté de 12,7 % La croissance a été généralisée, avec une forte croissance en Amérique latine, en Asie du Sud, en Europe et en Amérique du Nord.

Les ventes sous-jacentes du segment " nutrition " ont augmenté de 11,9 %.

Le groupe a tiré profit des hausses de prix destinées à répercuter l'envolée des coûts. " Dans un environnement volatil et de coûts élevés, nous continuons d'équilibrer soigneusement la croissance des prix, le volume et la compétitivité ", a assuré la direction dans un communiqué.

Tout au long de la période, les augmentations de prix ont atteint 10,7%.

Côté perspectives, face à " l'incertitude macroéconomique persistante ", le fabricant de la moutarde Amora et des déodorants Axe se dit " confiant dans (sa) capacité à réaliser une autre année de forte croissance, ce qui reste notre première priorité ", a assuré le directeur général du groupe, Alan Jope, sur le départ. 

Le groupe vise désormais une croissance de ses ventes sous-jacentes dans le haut sa fourchette de 3 à 5% pour 2023.


Unilever, qui s'attend à ce que ses prix restent élevés au premier semestre avant un ralentissement prévu dans la seconde moitié de l'année, a déclaré s'attendre à une marge d'exploitation sous-jacente d'au moins 16% au premier semestre.


" Nous continuons de nous attendre à une légère amélioration de la marge opérationnelle sous-jacente au cours de l'année complète, avec une autre année d'investissement accru ", souligne Unilever.

En outre, la troisième tranche de rachat d'actions de 750 millions d'euros, annoncée en mars, s'achèvera en juillet, a indiqué Unilever, qui maintient l'acompte trimestriel sur dividende pour le 1er trimestre 2023 à 0,4268 euro.