Le spécialiste des moyens de paiement Visa a présenté des résultats meilleurs que prévu. Au deuxième trimestre, clos fin mars, le bénéfice net a pourtant chuté de 75% à 430 millions de dollars, soit 18 cents par action, en raison de charges exceptionnelles liées à la réorganisation de Visa Europe. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 86 cents, dépassant de 7 cents le consensus Thomson Reuters. Les revenus ont progressé de 23% à 4,5 milliards de dollars grâce notamment à l’acquisition de Visa Europe. Le marché attendait 4,29 milliards.

Les volumes des paiements ont bondi de 39% à 1800 milliards de dollars entre octobre et décembre. Ces volumes ont servi de base pour déterminer les revenus du deuxième trimestre. Ils ont augmenté de 37% à 1700 milliards de dollars entre janvier et mars.

Pour 2017, Visa anticipe une croissance annuelle des ventes de 16% à 18% et un bénéfice par action ajusté en progression de 15% à 20%.