SEOUL/PEKIN - Les président sud-coréen Moon Jae-in et américain Donald Trump sont convenus lundi d'exercer le maximum de pressions sur la Corée du Nord, deux jours après le vote unanime par le Conseil de sécurité des Nations unies de nouvelles sanctions sévères contre Pyongyang.

Ces sanctions, qui pourraient réduire d'un tiers les exportations nord-coréennes, punissent les nouveaux tests de missiles de longue portée effectués en juillet par Pyongyang, qui se dit désormais capable de frapper en territoire américain.

La Corée du Nord a jugé lundi ces sanctions injustifiées et elle a menacé de prendre de "puissantes mesures" en représailles.

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MANILLE - Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a affiché aujourd'hui la volonté des Etats-Unis de travailler avec la Russie et estimé qu'il était inutile de rompre les liens en raison de leurs divergences.

Evoquant sa rencontre de la veille avec son homologue russe Sergueï Lavrov en marge d'un forum régional sur la sécurité organisé par l'Asean (Association des nations du Sud-Est asiatique) à Manille, le chef de la diplomatie américaine a déclaré que la Russie avait exprimé une "volonté certaine" de dialoguer et de trouver des moyens d'avancer sur la question sensible de l'Ukraine.

Tillerson a ajouté qu'il abordait "avec pragmatisme" les relations bilatérales avec Moscou et qu'il pensait que les problèmes pouvaient être réglés.

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KINSHASA - Des affrontements armés à caractère ethnique ont fait une cinquantaine de morts en République démocratique du Congo, vendredi près de Kalemi, dans la province du Tanganyka, bilan le plus lourd enregistré depuis des mois, rapportent des travailleurs humanitaires.

Violences à caractère ethnique et raids de l'armée gouvernementale contre des rebelles ont fait des centaines de morts cette année en RDC et contraint des millions de personnes à fuir leur domicile.Bah

Les Nations unies craignent une propagation de ces violences à tout le pays dans un climat politique tendu qui a vu le président Joseph Kabila se maintenir au pouvoir en décembre malgré l'expiration de son mandat.

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RAMALLAH, Cisjordanie - Le roi Abdallah de Jordanie a rendu visite lundi au président palestinien Mahmoud Abbas en Cisjordanie, une première depuis près de cinq ans, pour un entretien qui a porté sur les récentes tensions à Jérusalem et sur la situation plus globale de la région.

Les deux dirigeants se rencontrent régulièrement à Amman ou dans d'autres capitales de la région mais Abdallah ne s'était plus rendu à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, depuis décembre 2012.

Le souverain jordanien est arrivé en hélicoptère et sa visite s'est effectuée en coordination avec Israël, qui contrôle tous les points d'entrée et de sortie de Cisjordanie, y compris à la frontière longue de 150 km entre ce territoire palestinien et la Jordanie, ainsi que son espace aérien.

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SEOUL - Le parquet sud-coréen a requis ce matin une peine de 12 ans de prison à l'encontre du vice-président de Samsung Electronics, Jay Y. Lee, sur l'affaire de trafic d'influence autour de l'ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye, depuis destituée.

L'héritier de l'empire Samsung, âgé de 49 ans, a été arrêté le 17 février et jugé pour des faits de corruption et de détournement de fonds dans le cadre d'un vaste scandale qui a ébranlé le pays.

Jay Y. Lee, qui clame son innocence, est notamment accusé d'avoir promis 43 milliards de wons (35 millions d'euros) à une entreprise et des fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de Park Geun-hye, en échange de l'appui de la caisse publique des retraites à un projet de fusion de deux filiales de Samsung en 2015.

Le tribunal rendra son verdict le 27 août, deux jours avant la fin de sa période de détention actuelle. S'il est reconnu coupable, Jay Y. Lee risque la plus longue peine de prison jamais infligée à un dirigeant de "chaebol" en Corée du Sud.

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PARIS - Emmanuel Macron ira en Autriche, Roumanie et Bulgarie du 23 au 25 août pour renforcer les liens avec ces pays et s'entretenir par la même occasion avec les Premiers ministres tchèque et slovaque, a-t-on appris lundi auprès de l'Elysée.

Le président français défendra en particulier sa volonté de durcir les règles du travail détaché en Europe, une promesse de campagne qui inquiète plusieurs membres de l'Union, notamment d'Europe centrale et orientale.

Après sa rencontre avec les dirigeants des Etats du groupe dit de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie) en juin, cette visite est "un symbole important, puisque ce sont des pays qui ont parfois été dans le passé négligés, ignorés par la France ou qui en tout cas le ressentent comme tel", explique-t-on.