Wall Street : le PPI a plombé l'ambiance à 24H '4 sorcières'
Le principal regret provient de ce que les 3 principaux indices US auraient pu collectivement inscrire de nouveaux records absolus à l'ouverture (c'est ce qui se profilait dans les transactions électroniques depuis le début de la matinée, avec des gains de +0,5 à +0,6%) mais la publication 'PPI' est venue tout gâcher.
L'euphorie ambiante (Paris gagnait +1% à 8.218Pts) est retombée à 13H30 avec l'indice des prix à la production, ressorti à +0,6% au lieu de +0,3% attendu.
Les indices US ont rapidement effacé la moitié des gains potentiels et peu après une ouverture mollement positive, ils sont rapidement retombés de +0,2% à -0,2% ou -0,3%.
Les score sont ensuite figés autour de -0,3% durant toute la séance et la clôture est intervenue sans que la situation ait évolué (elle n'évolue plus vraiment depuis le 7 mars en fait).
Le Dow Jones s'effrite de -0,35%, le S&P500 et le Nasdaq Composite de -0,3%.
Le Nasdaq -100 (-0,3% également) préserve toutefois les 18.000Pts mais recule dans le sillage de Tesla -4,1%, AMD -4%, Illumina -3,5%, On -3,4%, Nvidia -3,2%, Micron -2,9%.
Les 'GAFAM' ont bien aidé à contenir le repli des grands indices avec Alphabet +2,5%, Microsoft +2,4%, Amazon +1,2% et Apple +1,1%... ne manque que Meta avec -0,7%.
Le S&P500 a été plombé par les constructeurs de maisons, notamment Lennar -7,6%, Beazer Homes -6,9%, Pulte Group -4%, DR Horton -3,1%
A noter qu'Adobe plongeait de -11% après la clôture avec des chiffres trimestriels de ventes de logiciels graphiques dans le bas de la fourchette et une contribution de 'l'IA' pas à la hauteur des espérances.
La faute aux prix à la production aux Etats-Unis qui ont augmenté 2 fois plus que prévu par rapport au mois précédent, et de 0,4% sans l'alimentation, l'énergie et les services commerciaux.
Selon le Département du Travail, la hausse s'est établie à 1,6% en données brutes en 'annualisé' et à 2,8% hors alimentation, énergie et services commerciaux le mois dernier, à comparer à des taux annuels respectifs de 1% et 2,7% observés en janvier.
Pas de surprise en revanche pour les ventes de détail aux Etats-Unis ont rebondi de 0,6% en rythme séquentiel en février, un rebond globalement conforme aux attentes du marché, après un repli de 1,1% le mois précédent (révisé d'une estimation initiale qui était de -0,8%).
Le Département du Commerce, qui publie ces chiffres, précise qu'en excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail américaines se sont accrues de 0,3% le mois dernier, après une baisse de 0,8% en janvier.
Enfin, Le Département du Travail annonce 209 000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 4 mars aux Etats-Unis, un chiffre en repli de 1.000 (inférieur à la marge d'incertitude) par rapport au chiffre révisé de la semaine précédente (210 000 au lieu des 217 000 initialement annoncés).
La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est ressortie à 208.000 cette même semaine, soit un repli anecdotique de 500 par rapport à la moyenne révisée de la semaine précédente.
La réaction du marché obligataires aux publications du 'PPI' et des ventes de détail est négative : les T-Bonds US se tendent de +10Pts vers 4,295%, le '30 ans' affiche +9Pts vers 4,435%... ce qui peut expliquer le mouvement d'humeur sur les valeurs immobilières car les conditions d'emprunts se dégradent de +15Pts en 48H.
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