Cette année boursière 2022, riche en évènements, aura donc vu l'économie mondiale entrer dans un environnement inflationniste. Baisse des obligations, baisse des actions, le millésime n'aura pas permis une gestion sereine des actifs. 

Les valeurs américaines ont particulièrement souffert à l'image du S&P500 qui cède une vingtaine de % sur les douze derniers mois. Certes, hier l’indice majeur à clôturé avec un gain de 1.75% pour finir à 3849 points, mais en préouverture la tendance s’annonce déjà en baisse de 0.40%. 

Parmi les rares statistiques macroéconomiques, seul l'indice PMI de Chicago à 15h45 viendra donner un peu de relief à l’ultime journée boursière de l'année. 

Techniquement, le S&P500 vient de buter sur la résistance à court terme de 3855 points. L’encadrement des prix entre cette borne haute et la ligne basse des 3782 points devrait perdurer, sans réel catalyseur. Il faudrait une relance dynamique au-delà des 3890 points pour retrouver une trajectoire plus affirmée à la hausse.