Edmond de Rothschild AM surpondère toujours les obligations
Pour lui ce " regain de tensions " sur le marché obligataire " s'explique par une remontée de la prime de terme, variable inobservable mais faisant l'objet de différentes méthodes d'estimations ".
" L'ampleur de l'inversion de la courbe des taux, rendant peu attractives les parties longues ", a joué ajoute-t-il, évoquant également " l'intégration du fait que les banques centrales vont conserver durablement des taux d'intérêts au sommet actuel, voire un peu plus haut ", et " la persistance de déficits publics extraordinairement élevés ", qui "ne prennent pas sérieusement la voie de la réduction".
Benjamin Melman estime que " la fin de la très forte inversion de la courbe des taux américaine, le mouvement de désinflation et le soft landing à venir permettront aux marchés de taux de retrouver un équilibre ". Le retour de la guerre en Israël devrait selon lui "conduire à favoriser les emprunts d'État, en dépit des nouvelles tensions sur les cours du pétrole".