Suez a publié un chiffre d'affaires au premier trimestre 2020 de 4,198 milliards d'euros, en croissance organique de 0,5% par rapport à la même époque en 2019. L'EBITDA est ressorti à 676 millions d'euros, en décroissance organique de 1,5%, et l'EBIT à 231 millions d'euros, en décroissance organique de 14,9%. Le segment Eau enregistre un chiffre d’affaires de 1,598 milliard d'euros (+0,6%), celui de Recyclage et Valorisation ressort à 1,816 milliards (-0,3%), et celui d'Environmental Tech & Solutions à 826 millions d'euros (+2,9%).

Suez a bénéficié d'un effet de change négatif de -27 millions d'euros, résultant de l'appréciation de l'euro face au peso chilien (-31 millions d'euros) et face au dollar australien (-13 millions d'euros), partiellement compensée par l'appréciation du dollar américain face à l'euro (+14 millions d'euro). L'effet périmètre est -5 millions d'euros.

La dette nette s'établit à 10,4 milliards d'euros au 31 mars 2020, en hausse de 35 millions par rapport au 31 mars 2019, et le ratio d'endettement s'établit à 3,26x l'EBITDA sur 12 mois glissants.

Au mois d'avril, le groupe affirme que son chiffre d'affaires et sa profitabilité du ont été pleinement affectés par les effets de la crise sanitaire, en comparaison à un impact hors Chine d'une à deux semaines au cours du premier trimestre. Il constate actuellement la résistance de certaines activités comme l'eau municipale en Amérique du Nord, et de certains secteurs comme la santé, et observe une nette stabilisation de la réduction des volumes.

Suez estime en outre que la réactivité de ses équipes a permis de réduire les coûts et les dépenses d'investissement. Le groupe a également pu émettre près de 1,5 milliard d'euros de dette additionnelle en avril, avec des échéances de long terme et à des taux attractifs, portant ses ressources de liquidité à 5,6 milliards d'euros à fin mars 2020 sur une base pro forma.