Paris (awp/afp) - Le conseil d'administration d'Air France-KLM, en accord avec le conseil de surveillance de KLM, a proposé mardi de reconduire dans ses fonctions Pieter Elbers, le président du directoire de KLM, a annoncé mardi le groupe.

Cette décision a été prise alors que les dirigeants de la branche néerlandaise du groupe ont manifesté début février leur inquiétude quant au non-renouvellement du mandat de leur patron en avril et averti que le personnel pourrait faire grève.

"Le Conseil d'administration d'Air France-KLM, en accord avec le Conseil de surveillance de KLM, propose le renouvellement de Pieter Elbers en tant que président du directoire de KLM en avril lors de l'assemblée générale de KLM", indique le groupe dans un communiqué.

Par ailleurs, un comité de direction ("CEO Committee") avec à sa tête le directeur général du groupe Benjamin Smith sera mis en place, précise le groupe dans un communiqué.

Les autres membres du comité seront Pieter Elbers, Anne Rigail, directrice générale d'Air France, et Frédéric Gagey, directeur général Finances Air France-KLM. Tous trois seront rattachés directement à Benjamin Smith.

En outre, "Anne Rigail et Pieter Elbers sont nommés directeurs généraux adjoints et ont tous deux exprimé leur engagement à construire aux côtés de Benjamin Smith le succès du groupe", selon le groupe.

Le "CEO Commitee" est mis en place "dans le but de simplifier et améliorer la gouvernance du groupe pour redevenir le leader européen du secteur du transport aérien", précise le communiqué.

Il "déterminera l'orientation stratégique de l'ensemble des compagnies aériennes et unités opérationnelles du groupe".

Pour "atteindre les objectifs à long terme", le groupe souhaite également "accroître la collaboration au sein du groupe afin de mieux exploiter les synergies, d'améliorer l'efficacité et la rentabilité du groupe".

"Le conseil d'administration prend acte de l'entrée de Benjamin Smith au conseil de surveillance de KLM lors de la prochaine assemblée générale de KLM", ajoute le communiqué.

La présence de M. Smith au sein de cette instance avait été le point de départ de la polémique aux Pays-Bas, selon des sources proches du dossier.

afp/rp