CGG rebondit de 13,75% à 1,406 euro après avoir chuté de plus de 37% hier. La société de services pétroliers bénéfice, comme le reste du secteur, de la reprise des cours du pétrole. Par ailleurs, le groupe français a voulu rassurer les investisseurs ce matin sur deux points : son activité et son bilan. Dans un communiqué, le spécialiste de la recherche sismique proche de la faillite il y a quelques années a révélé que son carnet de commandes s'établissait, fin février, à 537 millions de dollars, en hausse de 34% sur un an. Il représente donc 38% du chiffre d'affaires 2019.

CGG a assuré qu'après sa sortie de l'activité d'Acquisition de données, son nouveau profil ‘asset light' (léger en actifs) bien moins consommateur de capitaux propres, lui permettait d'être beaucoup plus résistant aux cycles pétroliers.

Avec un carnet de commandes solide et un bilan sain, le groupe s'est dit prêt à surmonter l'environnement de marché et la volatilité actuels.
Fin décembre 2019, CGG détenait notamment  611 millions de dollars de liquidités et enregistrait une dette nette de 584 millions, qui représente 0,9 fois son Ebitda.

La société a également rappelé qu'elle n'a aucune pression et aucune obligation de refinancement de sa dette dont la première tranche n'arrive à échéance qu'à partir de mai 2023.

En lisant ces lignes, les observateurs ne peuvent éviter de penser à une autre société française de services pétroliers, Vallourec.

Le titre de cette dernière gagne ce midi 10,7% après avoir plongé de 21,5% hier.
Le mois dernier, le fabricant de tubes sans soudure en acier avait annoncé son intention de procéder au deuxième trimestre 2020 à une une augmentation de capital de 800 millions d'euros afin de réduire un endettement qui se montait à 2 milliards d'euros fin décembre 2019. Il représentait 5,9 fois son Ebitda.

Surtout, Vallourec doit respecter le covenant bancaire imposé par ses créanciers : un ratio de dette nette sur fonds propre ne dépassant pas 100 % au terme de l'exercice. Fin 2019, il se montait à 81%.