Coface boit le bouillon à la Bourse de Paris, s’affaissant de 17,27% à 7,52 euros. Non seulement les résultats ont déçu les attentes, mais en plus les perspectives inquiètent. Au premier semestre, le résultat net, part du groupe, du spécialiste de l'assurance-crédit a été multiplié par 3,3 à 62,8 millions d’euros, de même que le résultat opérationnel, qui a atteint 100,4 millions d’euros. Mais les économistes anticipaient en moyenne une amélioration encore plus marquée, de 3 millions d’euros supplémentaires.

Coface a bénéficié principalement de la baisse de son ratio de sinistralité, net de réassurance, qui a reculé de 15,1 points à 43,2%. Indicateur-clé du secteur, ce ratio représente le rapport entre le montant des sinistres à dédommager et celui des primes encaissées. Plus celui-ci est faible et plus l'activité est rentable.

Le groupe a bénéficié d'une normalisation progressive de la sinistralité au cours du deuxième trimestre, à la fois en termes de fréquence et de taille moyenne de sinistres, et de la poursuite de la bonne gestion des sinistres passés.

Pour JPMorgan, la performance du groupe a cependant été décevante en Amérique latine.

Le chiffre d'affaires a reculé de 1% à 685 millions d'euros. Corrigé des effets de change, il a augmenté de 2,6%.

Le spécialiste de l'assurance-crédit a réalisé 18 millions d'euros d'économies de coûts depuis le début de l'exercice et l'objectif annualisé fixé pour l'année 2018 de 30 millions d'euros sera probablement légèrement dépassé.

L'autre mauvaise nouvelle du jour est venue des perspectives : Coface anticipe au second semestre une sinistralité proche d'un niveau de moyenne de cycle.