PARIS (awp/afp) - La circulation des RER sera perturbée dimanche par le mouvement social à la SNCF qui entre dans son troisième jour, annonce le site SNCF Transilien dimanche matin.

Le site d'information attire l'attention des usagers sur les lignes B, D, H et R sur lesquelles très peu de trains circulent ce week-end et conseille de reporter ou limiter les déplacements avec ces lignes.

Sur le RER B, il est prévu un aller-retour par heure entre Paris-Nord et l'aéroport de Roissy, mais aucun train entre Paris-Nord et Mitry-Claye.

Cependant le trafic devrait être normal au sud de la ligne, entre Paris-Nord et Robinson / Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Sur le RER D, la SNCF annonce un aller-retour toutes les 90 minutes entre Paris et Melun et entre Paris et Corbeil, un aller-retour par heure entre Paris et Orry-la-Ville.

En revanche, la circulation sera totalement interrompue sur Juvisy et Malesherbes et entre Melun et Corbeil, ainsi qu'entre Paris-Nord et Paris-Gare de Lyon.

Très peu de trains également sur la ligne H où les travaux de mise en accessibilité de la gare de Saint-Denis conduisent la SNCF à supprimer les circulations entre Paris-Nord et Sarcelles-St-Brice/Ermont-Eaubonne.

Enfin sur la ligne R, aucun train n'est prévu entre Melun et Montereau via Hericy ni entre Moret et Montargis. Seulement deux aller-retour sont programmés dans la journée entre Paris et Montereau via Moret.

La SNCF ne sera en mesure de communiquer ses prévisions de trafic, hors Transilien, qu'à partir 07H30 dimanche, mais annonçait dès samedi soir la circulation d'un train Ouigo sur trois, alors qu'aucun ne roulait samedi.

Le mouvement a démarré jeudi soir lorsque des contrôleurs et conducteurs ont décidé d'exercer un droit de retrait après un accident qui a fait 11 blessés mercredi dans les Ardennes, dont un conducteur qui était le seul agent SNCF à bord du train. Il s'est poursuivi vendredi et samedi.

Edouard Philippe a dénoncé samedi un "détournement du droit de retrait" à l'impact "inacceptable", alors que le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari estimait que la SNCF pourrait prononcer des sanctions individuelles à l'encontre des cheminots ayant pris part à ce mouvement social qui menace de l'enliser.

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