Parmi les options envisagées, figurent une cession pure et simple ou l'émission d'obligations convertibles en actions PSA, indique l'agence financière. Elle précise en outre que le groupe chinois, qui possède une coentreprise avec le Français, souhaite discuter avec son partenaire de la marche à suivre, afin de préserver leur relation. Actuellement, ils sont engagés au sein de DPCA (Dongfeng Peugeot Citroën Automobiles, 50/50). Les informateurs de Bloomberg ont souligné que la réflexion n'était qu'un stade préliminaire.
 
En marge de ses résultats semestriels, PSA avait indiqué tabler sur une contraction de 7% du marché chinois cette année. En Asie du Sud-Est, la part de marché du groupe est passée de 1,1% au 1er semestre 2018 à 0,5% au 1er semestre 2019. Dans la région, les ventes semestrielles ont chuté de 63,7% pour la marque Peugeot, 58% pour la marque Citroën et 54,6% pour la marque Opel. MAis le constructeur doit annoncer un plan de performance et n'a pas l'intention de quitter ce marché prometteur. En marge de la présentation de ses résultats, il a concédé que le système en coentreprise compliquait la tâche pour se réorganiser et investir.
 
"La coentreprise chinoise avec Dongfeng n'a pas entraîné de développements positifs en Chine. En fait, les ventes chinoises ont même été divisées par deux entre 2014 et 2017", note Hans-Peter Wodniok, qui suit le secteur automobile chez AlphaValue. Les rumeurs préfigurent-elles un changement de la stratégie d'alliance sur le complexe marché chinois ? Il est un peu tôt pour l'affirmer.  Si PSA est un partenaire de longue date de Dongfeng, le groupe chinois n'est pas avare en collaborations : il est aussi engagé avec Renault, Nissan et Honda à divers degrés.