Renault : ne songe pas à baisser sa part dans Nissan, selon Bolloré
Le 19 juin 2019 à 13:58
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NEW DELHI (Reuters) - Renault ne réfléchit "pas du tout" à une réduction de sa participation dans Nissan, a déclaré mercredi le directeur général du constructeur français, Thierry Bolloré, lors d'un déplacement en Inde.
Thierry Bolloré a refusé de s'exprimer sur le rôle joué par le gouvernement français dans les discussions sur un projet de fusion avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA).
Alors que l'Etat est le premier actionnaire de Renault avec un peu plus de 15%, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, a insisté sur la nécessité d'obtenir l'aval de Nissan, partenaire d'alliance de Renault, à tout projet de fusion avec FCA, ce qui a amené ce dernier à retirer son offre.
Pour convaincre Nissan, l'idée a été évoquée d'une réduction de la participation de 43,4% de Renault au capital du constructeur japonais.
Thierry Bolloré a déclaré en Inde qu'aucune nouvelle offre n'était actuellement sur la table concernant une éventuelle reprise des discussions avec Fiat Chrysler.
(Rédaction de New Delhi; Bertrand Boucey pour le service français)
Renault figure parmi les 1ers constructeurs automobiles mondiaux. Le CA par activité se répartit comme suit :
- vente de véhicules (91,9%) : 2,2 millions de véhicules particuliers et utilitaires vendus en 2023, répartis par marque entre Renault (1 548 748), Dacia (658 321), Renault Korea Motors (21 980), Alpine (4 328) et autres (1 968) ;
- prestations de services (8,1%) : prestations de financement des ventes (achat, location, crédit-bail, etc.), de services associés (entretien, extension de garantie, assistance, etc.) et de services de mobilité.
A fin 2023, le groupe dispose de 38 sites industriels dans le monde.
La répartition géographique du CA est la suivante : France (29,2%), Europe (49,3%), Amériques (8,7%), Eurasie (6,1%), Asie-Pacifique (3,5%), Afrique et Moyen Orient (3,2%).