Thierry Bolloré a refusé de s'exprimer sur le rôle joué par le gouvernement français dans les discussions sur un projet de fusion avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA).

Alors que l'Etat est le premier actionnaire de Renault avec un peu plus de 15%, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, a insisté sur la nécessité d'obtenir l'aval de Nissan, partenaire d'alliance de Renault, à tout projet de fusion avec FCA, ce qui a amené ce dernier à retirer son offre.

Pour convaincre Nissan, l'idée a été évoquée d'une réduction de la participation de 43,4% de Renault au capital du constructeur japonais.

Thierry Bolloré a déclaré en Inde qu'aucune nouvelle offre n'était actuellement sur la table concernant une éventuelle reprise des discussions avec Fiat Chrysler.

(Rédaction de New Delhi; Bertrand Boucey pour le service français)