(Actualisé avec précisions)

MARSEILLE, Bouches-du-Rhône, 13 juin (Reuters) - L’incendie qui s'est déclaré vendredi à bord du sous-marin nucléaire d’attaque français "Perle" Toulon (Var) a été "maîtrisé" dans la nuit de vendredi à samedi après 14 heures de lutte des pompiers, a annoncé samedi la préfecture maritime de la Méditerranée, les autorités affirmant qu’il n’y avait ni combustible nucléaire ni arme à bord.

L’incendie s’est déclenché alors que le sous-marin atomique de type Rubis était en arrêt pour entretien et réparation dans la base navale de Toulon.

"Suite remplissage des fonds en tranche avant SNA Perle par de la mousse, et intervention équipes de marins-pompiers, le feu est maîtrisé", indique la préfecture maritime sur son compte Twitter.

"Recherche éventuels d'autres foyers se poursuit, compartiments de propulsion n'ont pas été touchés", poursuit-elle.

La préfecture maritime avait annoncé vendredi que les fumées causées par l’incendie n’étaient pas radioactives.

"Il n’y a aucun combustible nucléaire à bord, celui-ci ayant été retiré dans le cadre de l’arrêt technique. Il n’y a pas d’armes (missile, torpille, munitions) ni batteries à bord", précisait la préfecture.

L’association d’information sur le nucléaire Criirad a consulté les trois balises de mesure du réseau Teleray autour de Toulon qui donnent en quasi direct les résultats de mesure du taux de radiation gamma ambiant.

"Les valeurs relevées par exemple à 14H30 et 17H ne révélaient aucune anomalie par rapport au niveau de radiation naturel", indique la Criirad dans un communiqué.

"Cependant en vérifiant les données antérieures à l’heure officielle de l’incendie, on constate des augmentations anormales du niveau de rayonnement gamma, et uniquement sur la sonde de la Seyne sur Mer. Ces anomalies méritent des explications et une grande vigilance", précise-t-elle. (Marc Leras, édité par Nicolas Delame)