Le groupe, qui évalue l'impact de l'épidémie à quelque 300 millions d'euros sur son activité au premier trimestre, a précisé que ce manque à gagner devrait être compensé au second semestre à mesure que l'activité redémarrera en Chine.

A 10h17, le titre progressait de 6,57% à 103,8 euros, affichant ainsi la plus forte progression de l'indice SBF 120 (-0,12%), après avoir touché dans la matinée un plus haut historique de 104,35 euros.

Le groupe de construction électrique, qui est très implanté en Asie-Pacifique (29% de son chiffre d'affaires) a dû fermer des usines en Chine (15% du C.A.) en janvier et février en raison de l'épidémie, qui a fait à ce jour plus de 2.100 victimes dans le pays.

"Nous avons rouvert 80% des capacités de nos usines en Chine", a souligné Emmanuel Babeau, le directeur financier du groupe.

"L'économie chinoise a déjà montré dans le passé sa capacité à se mobiliser et à rebondir très rapidement", a-t-il déclaré à Reuters, faisant notamment allusion à l'épidémie de Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002 et 2003.

Sur l'ensemble de l'année, Schneider table ainsi sur une croissance organique de son chiffre d'affaires comprise entre 1% et 3%, avec une marge d'Ebita ajusté comprise entre 16,0% et 16,3%.

Le groupe a totalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 27,15 milliards d'euros (+4,2% en organique), un Ebita ajusté de 4,24 milliards (+9,4%), un résultat net de 2,4 milliards (+3,4%), des chiffres légèrement supérieurs au consensus.

Le cash-flow libre a progressé pour sa part de 65% à 3,5 milliards (+65%) alors que le consensus tablait sur 2,65 milliards.

Schneider propose un dividende de 2,55 euros par action (+8,5%).

(Jean-Michel Bélot et Camille Raynaud, édité par Blandine Hénault)

par Camille Raynaud

Valeurs citées dans l'article : Schneider Electric SE, AVEVA Group