Zurich (awp) - Le fabricant de machines-outils Starrag a dégagé l'an dernier un excédent d'exploitation (ebit) de 15,3 mio CHF, étoffé de plus de deux tiers et assorti d'un bénéfice net multiplié par deux à 12,1 mio CHF. Le groupe saint-gallois a ainsi, comme promis fin janvier lors de la publication du chiffre d'affaires, sensiblement amélioré sa marge opérationnelle à 3,8%, contre 2,5% en 2016.

Le rendement du capital investi (ROCE) s'est étoffé de 2,2 points de pourcentage à 5,7%, précise le compte-rendu publié jeudi soir.

Les actionnaires verront leur rémunération grimper de moitié à 1,50 CHF par nomminative au titre de l'exercice écoulé.

La direction attribue l'extension de la rentabilité au niveau élevé d'utilisation des capacités, ainsi qu'aux mesures d'optimisation adoptées. Le bénéfice net a de surcroît profité d'une ristourne d'impôts de 1,3 mio CHF.

Pour rappel, Starrag avait publié en janvier un chiffre d'affaires de 405 mio CHF, en hausse de 8% sur un an, terni toutefois par des entrées de commandes en recul marqué à 349 mio CHF. Le carnet d'ordres de 302 mio CHF devait assurer du travail en suffisance pour une année.

La direction se veut optimiste pour l'exercice en cours et confirme tabler sur une accélération sensible des entrées de commandes, comptabilisées en monnaies locales et sauf surprise majeure. Le chiffre d'affaires doit au moins égaler celui de 2017, tandis que la rentabilité et le rendement sur capital investi doivent poursuivre leur progression.

Le conseil d'administration proposera d'intégrer en son sein le patron du concurrent Tornos, Michael Hauser, en remplacement du vice-président Frank Brinken qui ne souhaite pas renouveler son mandat. Début février, Starrag avait déjà désigné Christian Walti pour reprendre le poste de directeur général (CEO) que Walter Börsch cèdera cet automne.

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