Zurich (awp) - Le constructeur de machines Starrag a accéléré sur les six premiers mois de l'année, autant au niveau des recettes que de la rentabilité. Les négociations sur une éventuelle fusion avec Tornos se poursuivent.

Les entrées de commandes ont reculé de 3,3% à 183,4 millions de francs suisses au premier semestre, tandis que le carnet de commandes s'est rétréci de 6% à 307,5 millions, a indiqué jeudi la société st-galloise dans un communiqué. Pendant la période sous revue, le chiffre d'affaires a par contre bondi de 43,3% à 199,9 millions.

La rentabilité a également pris l'ascenseur, le résultat d'exploitation (Ebit) ayant été multiplié par plus de deux à 15,4 millions. La marge afférente a parallèlement progressé de 3,3 points à 7,7%. Quant au bénéfice net, il s'est établi à 13,6 millions, contre seulement 5 millions au premier semestre 2022.

Face à des résultats solides, la direction s'est déclarée "confiante" pour le reste de 2023. Les entrées de commandes devraient stagner comparé à l'exercice précédent, mais grâce à de confortables réserves de travail, les ventes sont attendues en nette hausse. L'Ebit et la marge opérationnelle devraient du coup également monter. Le groupe n'a pas fourni de chiffres détaillés pour ses prévisions.

Les projections à moyen terme ont quant à elles été confirmées, avec une croissance annuelle des ventes attendue à 5% et une marge Ebit de 8%.

Concernant une éventuelle fusion avec le constructeur de machines Tornos, Starrag a indiqué que les discussions "suivaient leur cours". Dans le cadre d'un rapprochement, les deux marques continueraient à coexister et aucune suppression de poste n'est envisagée.

Jeudi, le directeur général de Tornos, Michael Hauser, avait expliqué que l'évaluation de la transaction était entre les mains d'un comité indépendant, qui exclut notamment l'actionnaire principal des deux sociétés Walter Fust, afin d'éviter de possibles conflits d'intérêts. S'il est vrai que ce genre de processus prend habituellement 12 à 18 mois, le patron avait ajouté qu'il n'était pas possible de s'engager sur un calendrier pour l'opération.

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