Sur le premier semestre, le bénéfice net a chuté de 35% à 1,2 milliard de dollars (1,01 milliard d'euros) sous l'effet des indemnisations de catastrophes naturelles comme du cyclone Debbie en Australie, de la baisse des prix et de celle qui en a résulté des souscriptions.

Dans les premiers échanges à la Bourse de Zurich, le titre Swiss Re cède quelque 3,5% à, 91,70 francs, accusant la deuxième plus forte baisse de l'indice Stoxx 600.

"Au premier semestre 2017, nous avons un résultat solide en dépit d'un environnement de marché difficile et après avoir payé des indemnisations significatives à la suite de catastrophes naturelles", a déclaré le directeur général Christian Mumenthaler.

"Si ces facteurs à court terme, en particulier la pression sur les prix, sont inquiétants et sont traités, nous pilotons notre entreprise en ayant comme objectif la création de valeur à long terme."

Huit analystes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un profit de 1,35 milliard de dollars.

Les indemnisations de catastrophes naturelles ont diminué de 40% sur les six premiers mois de 2017, selon des estimations de Munich Re, mais Swiss Re a supporté une bonne part de celles liées au cyclone Debbie, dont le coût pour l'industrie a été estimé à 1,3 milliard de dollars.

La ratio combiné de Swiss Re en dommages, une mesure de la rentabilité de ses souscriptions, a augmenté à 97,4% sous l'effet des 320 millions de dollars au titre des indemnisations de Debbie. A moins de 100, ce ratio témoigne d'une activité de souscription rentable.

De janvier à juillet, Swiss Re a dit avoir renouvelé 13,7 milliards de dollars de traités en dommages sur un montant renouvelables de 15,8 milliards de dollars.

Son concurrent Munich Re publiera ses résultats le 9 août.

(Brenna Hughes Neghaiwi, Marc Joanny pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Muenchener Rueckversicherung, Swiss Re