Deux médias ont rapporté que Tata Motors réfléchissait à différentes possibilités pour le constructeur britannique de voitures haut de gamme, notamment la cession d'une participation minoritaire et la recherche d'un partenaire pour développer conjointement des véhicules et réduire les coûts.

"Les rumeurs selon lesquelles Tata Motors envisage de céder sa participation dans JLR ne sont pas vraies", a déclaré à Reuters un porte-parole du groupe indien.

Ce dernier a abaissé le 7 février son objectif de marge d'exploitation pour l'exercice fiscal en cours, après avoir accusé sa plus grosse perte trimestrielle en raison d'une charge de dépréciation de 278,38 milliards de roupies (3,43 milliards d'euros) liée à JLR.

Tata Motors a également prévenu que JLR, qui génère l'essentiel de son chiffre d'affaires, accuserait une perte d'exploitation sur l'exercice clos en mars, et ne serait pas à l'équilibre comme initialement prévu, en raison de la faiblesse des ventes du constructeur britannique.

Le groupe indien pourrait choisir de conserver un contrôle de JLR et rechercher plutôt de nouveaux fonds auprès des investisseurs, a rapporté BloombergQuint, une agence de presse indienne créée par Bloomberg News et Quintillion Media.

Les négociations sont à un stade précoce et Tata Motors a eu des discussions préliminaires avec des conseillers, a rapporté la chaîne d'informations indienne ET Now.

(Tanvi Mehta à Bangalore, avec Aditi Shah à New Delhi; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)