Cette hypothèse d'un Brexit dur s'est renforcée avec le rejet massif mardi par les députés britanniques du projet d'accord conclu par la Première ministre Theresa May avec l'UE.

"Quand on a fait Gatwick, on avait anticipé les conséquences d’un Brexit hard", a dit le PDG de Vinci, Xavier Huillard, lors des voeux du groupe.

Vinci a annoncé fin décembre un accord pour devenir actionnaire majoritaire de Gatwick avec le rachat de 50,01% des parts du deuxième aéroport britannique pour environ 2,9 milliards de livres sterling (3,27 milliards d'euros).

(Dominique Vidalon; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)