La séance est à nouveau agitée sur Wirecard, qui rechute de 7,5% sous les 142 EUR en séance, après avoir signé il y a quelques jours un pic depuis février, autour de 160 EUR. Dans un article publié aujourd'hui, le Handelsblatt se penche sur les épargnants européens ruinés par le trading de produits financiers à gros effets de levier et sur la responsabilité des intermédiaires. Le journal révèle que la justice allemande s'intéresse au comportement des fournisseurs de services de paiements et que le nom de Wirecard revient à plusieurs reprises dans leurs investigations. Le parquet cherche à déterminer dans quelle mesure le groupe et ses homologues ont pu avoir une part de responsabilité dans la ruine de certains utilisateurs de plateformes de trading de produits risqués comme les options binaires. Wirecard a répliqué que ses relations commerciales satisfont aux exigences réglementaires.
 
La star allemande des paiements est ponctuellement mise en cause, comme cela fut le cas il y a plusieurs semaines quand le Financial Times avait mené une croisade pour mettre en doute la sincérité des comptes de certaines filiales. Lors de ces épisodes boursiers violents, il est souvent rappelé que Wirecard, désormais membre du DAX, a bâti sa croissance sur la fourniture de solutions de paiements à des plateformes de paris en ligne et à des sites pornographiques.