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Les AESH représentent aujourd'hui près de 110 000 agent-es dans l'Education nationale, soit un personnel sur dix. Ce sont très majoritairement des femmes à plus de 90%, âgées de 45 ans en moyenne. Elles sont recrutées sous contrat et peuvent accéder à un CDI après six ans de contrat. Alors que leur mission concourt au bon fonctionnement de l'école inclusive, l'institution les maintient les dans une précarité insupportable ! La journée du 8 mars est l'occasion de rappeler quelques faits...

Les AESH sont actuellement engagées dans des conditions indignes :

  • Plus de 96% des AESH travaillent à temps incomplet, avec des quotités de travail moyennes aux alentours de 60% dans les écoles et de 65% dans les établissements du second degré.
  • Ce temps de travail a des incidences sur les salaires qui sont très bas. Ainsi une AESH travaillant 24 heures par semaine sera rémunérée à hauteur de 760 euros par mois, un revenu considéré comme en dessous du seuil de pauvreté selon l'INSEE.
  • Lors du premier CDD, une AESH est recrutée à l'indice 332, indice minimum de la Fonction publique. Elle pourra au mieux espérer atteindre l'indice 363, soit une perspectrive sur toute une carrière de 145 € bruts...

Les conditions imposées aux AESH résument à elles seules la réalité subie par les femmes : des emplois précaires, peu rémunérés, offrant de faibles perspectives de carrière et dont les missions rendent compliquée l'articulation vie privée/vie professionnelle.

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes est ainsi l'occasion de montrer la réalité de la précarité des AESH, dans le secteur de l'éducation et de la Fonction publique.



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SNUipp - Syndicat National des Instituteurs, professeurs des écoles et PEGC published this content on 07 March 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 07 March 2021 18:46:08 UTC.