Perfs E1 Février 2022
Performances nettes au 30/04/2023



Le fonds Europa One s'est stabilisé au mois de juillet avec une performance de +0,11%. Notre benchmark, l'indice Stoxx Europe 600 Net Return a gagné +2,14% sur la même période. Les principaux contributeurs à la performance ont été Verallia (+17,28%), ASM International (11,43%), Betsson (+10,91%), Vidrala (+6,94%) et Sopra Steria (+6,81%). Les principaux destructeurs de performance ont été SMA Solar (-22,56%), SanLorenzo (-10,41%), OX2 (-9,67%), Richemont (-7,48%) et Heineken (-5,35%).

Nous avons profité des récentes publications et évolutions des estimations des analystes pour vendre nos positions sur Merck KGAA, Teleperformance, Eramet, Rubis et Reply. Nous avons entré de nouvelles valeurs en début de mois et au cours du mois : Sopra Steria, bioMérieux, Assa Abloy, Beiersdorf, Austevoll Seafood et Elekta. Le fonds comporte toujours 45 lignes relativement équipondérées. Les cinq plus grandes positions étant ASM International, Verallia, Infineon Technologies, Ashtead et Mersen.

Au niveau macroéconomique, les entreprises ont montré une résilience globale dans leurs publications semestrielles de juillet. Parallèlement, la FED et la BCE ont continué d'augmenter leurs taux, conformément aux prévisions du marché. L'inflation en Europe a ralenti à +5,3% en juillet, malgré une composante sous-jacente stable à +5,5%, soutenue par les prix des services. La croissance de la zone euro a atteint 0,6% sur un an au deuxième trimestre, légèrement au-dessus des attentes, atténuant les craintes d'un ralentissement économique brutal. La BCE pourrait donc maintenir ses taux actuels, malgré une hausse de 25 points de base déjà anticipée. Aux États-Unis, l'économie a montré une résilience notable avec une croissance du PIB de 2,4% au deuxième trimestre, dépassant les prévisions de 1,8%. L'inflation a également diminué, avec un indicateur PCE à +3% contre +3,8% le mois précédent. Les futurs indicateurs seront surveillés de près pour confirmer cette tendance à la désinflation et envisager une pause dans la hausse des taux, à condition que la croissance ne subisse pas de choc majeur.