Dans un environnement inédit dans lequel plus de la moitié de la dette souveraine en zone euro et 20% de celle des entreprises sont en taux négatifs, AllianzGI appréhende le deuxième semestre de manière prudente. Après une détérioration continue au premier trimestre et un léger rebond au second, la croissance mondiale devrait continuer à ralentir, mais selon un rythme ordonné et légèrement inférieur au potentiel.

Les risques baissiers persistent et s'installent dans la durée, tant en raison de l'escalade de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine que de la persistance des incertitudes politiques en Europe.

Enfin, la baisse de l'inflation et des anticipations d'inflation, qui atteignent un niveau historiquement bas, restent un défi pour les banques centrales, qui se tiennent prêtes à intervenir encore davantage si nécessaire.

" Nous sommes dans un univers de taux bas pour longtemps et le " zéro " n'est plus une limite pour les rendements obligataires. Ce contexte inédit va accélérer la quête de rendement des investisseurs, qui devront se tourner vers les actifs risqués ", commente Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires chez AllianzGI. " Sur les marchés de taux, il s'agira de maintenir une exposition de neutre à longue en duration, sachant qu'il est encore trop tôt pour shorter le Bund ".