Dans sa dernière allocation mensuelle, Fidelity affiche positionnement défensif face à la thérapie de choc des banques centrales. Ces dernières, "en particulier la Réserve fédérale américaine (Fed), sont résolues à réduire l’inflation en resserrant considérablement les conditions financières", explique le gestionnaire d’actifs. Selon lui, les mouvements extrêmes des rendements obligataires et des prix des matières premières depuis le début de l’année vont suffire à eux seuls à compromettre la croissance mondiale.

Un "atterrissage brutal" est jugé de plus en plus probable, mais les valorisations des principales classes d'actifs ne le reflètent pas encore pleinement.

De fait, Fidelity sous-pondère les actions et le crédit.