Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait en baisse mercredi, le Dax perdant 0,49% après le lancement mardi par les démocrates d'une procédure de destitution contre Trump et un discours particulièrement ferme du président américain contre Pékin.

Vers 07H15 GMT, l'indice vedette reculait de 60,4 points à 12.246,73 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes cédait 0,69% à 25.463,80 points.

Véritable séisme politique à Washington, la mise en accusation solennelle de Donald Trump en vue de le destituer, lancée mardi par les démocrates américains, a déjà fait tanguer Wall Street mardi, avec des prolongements attendus ce mercredi sur les marchés européens, notamment à Francfort.

Le climat boursier est aussi plombé par le ton offensif de Donald Trump à l'ONU, le président américain s'en étant pris aux pratiques commerciales qu'il juge déloyales de la Chine.

"Le Dax reste sous l'emprise de la géopolitique, avec le conflit commercial, le prochain Brexit, la demande de destitution du président américain, le conflit avec l'Iran, etc" note Andreas Lipkow, chez Comdirect.

"Tous ces sujets touchent l'économie allemande en son coeur, les exportations", rappelle l'analyste, ce qui est de mauvaise augure pour les valeurs cycliques comme l'automobile et la chimie.

- ADIDAS (+0,11% à 274,20 euros) profite du bond mardi à Wall Street du titre du rival américain Nike, après qu'il a annoncé de bons résultats financiers en dépit de la guerre commerciale et du dollar fort.

- THYSSENKRUPP (-1,48% à 12,29 euros). Le conglomérat allemand Thyssenkrupp, rétrogradé du Dax au Mdax depuis lundi et en difficulté depuis des mois, a annoncé mardi soir qu'il avait l'intention de limoger le président de son directoire, Guido Kerkhoff.

WIRECARD (-3,62% à 143,90 euros) subit des dégagements après une note d'UBS dégradant sa recommandation sur le titre de "vendre" à "neutre" avec un cours cible ramené à 151 euros.

- La firme de high-tech TEAMVIEWER entre ce mercredi en Bourse, son propriétaire depuis 2014, le fonds britannique Permira, comptant obtenir jusqu'à 2,2 milliards d'euros en plaçant 42% du capital en Bourse, ce qui en fait déjà la plus grosse opération de l'année en Europe.

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