L'économie américaine a continué de se redresser, renforçant encore l'optimisme des marchés, constate Tomas Hildebrandt, gérant senior en charge de la gestion institutionnelle d'actifs français chez Evli. Les progrès en matière de vaccination et la limitation des infections au coronavirus ont alimenté ce renforcement. Selon les indices ISM, les prévisions des secteurs de l'industrie et des services ont augmenté à 61,3 et 59,0 points. La confiance des consommateurs s'est encore renforcée, atteignant 84,9 points dans une enquête de l'Université du Michigan.

La production industrielle a, quant à elle, augmenté de 2,8 %, 916 000 nouveaux emplois ont aussi été créés et les ventes au détail ont augmenté de 5,9 %.

La campagne de relance du président Biden s'est également poursuivie avec la présentation d'un plan d'aide destiné aux ménages, qui comprend des hausses d'impôts pour les Américains les plus aisés ainsi que sur les revenus issus du capital. La somme totale de tous les plans de soutien de Biden approche les 6 000 milliards de dollars. Par ailleurs, la Réserve fédérale américaine a comme prévu maintenu le cap dans ses décisions sur les taux d'intérêt et n'a pas modifié ses politiques.

La dynamique est plus faible pour la zone euro

Des signes positifs prudents ont également été observés en zone euro. Après un début d'année difficile, les perspectives économiques se sont améliorées avec la levée des restrictions liées au coronavirus et le renforcement des prévisions industrielles.

" La dynamique économique reste toutefois nettement plus faible qu'aux Etats-Unis ", note Tomas Hildebrandt.

L'Italie a abaissé ses prévisions officielles de croissance économique pour l'année en cours, de 6 % à 4,5 %. En revanche, l'Allemagne a relevé ses prévisions de 3 % à 3,5 %. Le plan de relance de l'UE, tant attendu, pourrait être approuvé par les États membres en mai. L'euro s'est également renforcé de 3 % par rapport au dollar.