Pas de bras, pas de chocolat. L’administration Trump va retirer près de 11 900 soldats d’Allemagne. Donald Trump avait annoncé cette disposition le mois dernier, si l’Allemagne n'acceptait pas de dépenser davantage dans l'alliance de sécurité transatlantique. Les soldats seront déplacés vers d’autres zones européennes, notamment à l’est, pour dissuader les agressions russes et chinoises. Mark Esper a notamment déclaré que “L'Allemagne est le pays le plus riche d’Europe. L’Allemagne peut et doit payer pour sa défense”.

Pas si riche que ça… L’Allemagne vient d’annoncer qu’au deuxième trimestre, son PIB s’était contracté de 10.1% par rapport au T1 et de 11.7% par rapport à l’année précédente. Les consensus s’accordaient sur une baisse de respectivement 9% et 10.9%. À 14h30, ce sera le tour des États-Unis, en même temps que les chiffres hebdomadaires du chômage.

Super Powe...ll. Rien de bien nouveau hier lors de la réunion de la FED. Jerome Powell a renouvelé ses promesses de maintenir son soutien à l’économie, que l’évolution des marchés dépendra de l’évolution du virus. Il également dit que les récentes évolutions commençaient à peser sur l’économie et qu’il s’agissait du pire choc enregistré à “mémoire d’homme”. Il a par ailleurs souligné que les politiques monétaires et fiscales avaient une importance “cruciale”, petit clin d’œil au désaccord actuel sur le nouveau plan de relance.

L’automobile à la dérive. L’association britannique des constructeurs automobiles (SMMT), a annoncé ce matin que la production de véhicules neufs s’était contracté de 42.8% au premier semestre, dont -48.2% en juin, avec seulement 56 594 unités produites. Depuis le début de l’année, seules 381 357 voitures ont été produites, destinées pour 88% à l’export.

Cette situation, qui est l’une des pires crises enregistrées pour le marché auto, a entraîné la suppression de 11 349 emplois au Royaume-Uni.