La consommation discrétionnaire et l'industrie tirent leur épingle du jeu, selon AXA IM
L'expert ajoute que les meilleures performances sectorielles reviennent à la consommation discrétionnaire ainsi qu'à l'industrie, principalement grâce aux bons résultats publiés mais également à la multiplication des plans de rachat d'actions traduisant la bonne santé des entreprises.
Le secteur de la technologie, poursuit-il, progresse également fortement, profitant pleinement des perspectives de croissance offertes par l'intelligence artificielle. A l'inverse, les secteurs de l'immobilier et des services aux collectivités terminent en baisse, pénalisés par la remontée des taux d'intérêt.
Selon Gilles Guibout, l'attention des investisseurs va désormais se porter de nouveau sur la macroéconomie et les discours des banques centrales. D'un côté, la vigueur de l'économie, si elle devait se confirmer, est une bonne nouvelle pour les résultats d'entreprises. Mais elle justifierait alors de repousser les baisses de taux et entraînerait donc une pression sur le multiple de valorisation.
"A l'inverse, un ralentissement de l'économie entraînerait une révision à la baisse des résultats mais pourrait permettre une baisse des taux par la banque centrale et un multiple de valorisation plus élevé", argumente-t-il.