En hausse

  • Cellectis (+19%) : la biotech française poursuit son ascension après avoir quasiment triplé hier après la signature d'un bel accord avec AstraZeneca.
  • Atos (+13%) : le groupe de conseil français Onepoint, qui avait essayé d'entrer par la grande porte chez Atos il y a quelques mois avant d'être éconduit, a fini par passer par la fenêtre. Il a annoncé détenir 9,9% du capital du groupe de conseil en déconfiture.
  • Grifols (+13%) : le fabricant espagnol de médicaments a relevé ses prévisions 2023. Le titre avait pas mal perdu de terrain récemment, ce qui offre un beau terreau de rebond.
  • Adecco (+12%) : la belle surprise du jour sur le marché suisse. Le spécialiste du recrutement a publié des résultats plus élevés que prévu et a beaucoup insisté sur ses gains de parts de marché partout dans le monde.
  • Geberit (+10%) : la seconde belle surprise du jour à Zurich. L'entreprise de Rapperswil-Jona a solidement défendu ses marges en dépit d'une activité en retrait. Le marché n'attendait pas pareille résistance.
  • Tenaris (+10%) : les résultats du T3 sont "très corrects", note AlphaValue, qui a pris acte de l'annonce d'un rachat d'actions. L'analyste prend acte de la reprise annoncée en 2024.

En baisse

  • ING Groep (-2,5%) : les résultats un peu moins élevés que prévu sur les revenus des intérêts ont pris le dessus sur des chiffres globalement solides et un programme de rachat d'actions de 2,5 Mds€. Il faut dire aussi que le marché a fort à faire aujourd'hui en s'essayant aux rachats à bon compte après un signal positif de la Fed. Dans un tel contexte, les valeurs bancaires sont rarement courtisées.
  • GSK (-3,3%) : déjà un peu chahuté hier à l'annonce de ses résultats trimestriels, le Britannique perd encore du terrain en séance après quelques ajustements baissiers d'objectifs de cours. Les chiffres décevants de l'ancienne filiale grand public Haleon renforcent, à la marge, le sentiment négatif. Le laboratoire est toujours à la traine du secteur, même si Sanofi a l'air de l'avoir rejoint dernièrement.
  • Zalando (-4%) : le vendeur de mode en ligne a déçu en abaissant ses prévisions 2023. En réaction, Liberum a réduit son objectif de cours de 45 à 40 EUR, mais reste acheteur.
  • Swisscom (-4,7%) : l'opérateur a révisé en légère baisse ses projections de revenus 2023, en marge de résultats sur neuf mois plutôt mieux orientés que prévu. New Street Research a maintenu sa recommandation neutre avec un objectif de cours réduit de 650 CHF à 600 CHF sur le dossier.
  • Hochtief (-5%) : Kepler Cheuvreux a réduit sa recommandation sur le dossier de "conserver" à "alléger", avec un objectif de cours toutefois porté de 76,30 à 90,50 EUR. Le bureau d'études estime qu'il faut faire une pause après des gains 2023 qui flirtent encore avec 80% en dépit de la contraction récente.
  • Leclanché (-10%) : la société d'Yverdon a publié mardi des résultats toujours lourdement déficitaires, mais se montre confiante dans le développement de son offre. Toutefois, le déploiement de la stratégie est coûteux et la société "cherche à diversifier ses sources de financement structurées". En parallèle, l'actionnaire majoritaire continue à maintenir le statut du prêt convertible sans conversion immédiate, pour "sauvegarder les intérêts des actionnaires minoritaires". Leclanché a pris la décision de procéder à la scission de la division SBSB (Specialty Battery Systems).