Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé en baisse de 0,56% mardi, affectée par Wall Street, dans un marché qui s'interroge sur le devenir de la trêve commerciale entre la Chine et les Etats-Unis.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 39,65 points à 7.022,76 points.

"Une ouverture morose du Dow Jones a fait en sorte que les indices européens n'ont eu aucune chance de limiter leurs pertes", relève Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

Les marchés doutaient à nouveau après avoir largement salué la veille la trêve de la guerre commerciale sino-américaine conclue par les deux puissances lors du sommet du G20 de ce week-end.

"Le manque de détail concret sur ce qui a été convenu entre Trump et Xi en Argentine explique que les marchés ont du mal à conserver leurs gains engrangés lors de la première séance du mois", ajoute l'analyste.

Le secteur minier a faibli après avoir grimpé la veille dans la foulée des nouvelles commerciales. Anglo American a perdu 0,92% à 1.660,00 pence et Antofagasta 3,48% à 833,20 pence.

En revanche, les majors pétrolières ont profité d'une hausse des cours alors que le marché table sur une baisse de la production à l'issue du sommet de l'Opep et de ses partenaires en fin de semaine. BP a pris 0,94% à 537,00 pence et Royal Dutch Shell (action "B") 0,06% à 2.462,00 pence.

Le spécialiste des matériaux de construction Ferguson a souffert (-4,30% à 4.975,50 pence). Le groupe a publié de solides résultats au premier trimestre mais les investisseurs se sont inquiétés d'un possible ralentissement aux Etats-Unis, son principal marché.

Le géant des télécoms BT a été recherché (+1,68% à 260,90 pence) après une décision de justice en appel ne l'autorisant pas à réduire les montants des pensions versées à ses retraités comme le groupe le souhaitait.

Enfin, le voyagiste Thomas Cook, coté en dehors du FTSE-100, a poursuivi sa glissade (-3,989% à 22,72 pence) entamée la semaine dernière après un nouvel avertissement sur résultat. Les investisseurs étaient préoccupés désormais par la solvabilité du groupe dont la capitalisation boursière a fondu ces derniers jours.

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