Interrogé pendant plus de 15 heures lundi, Lee est soupçonné d'avoir promis 43 milliards de wons (35 millions d'euros) à une entreprise et des fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de la présidente Park Geun-hye, en échange de l'appui de la caisse publique des retraites au projet controversé de fusion de deux filiales de Samsung en 2015.

Il rejette ces accusations.

Les services du procureur spécial ont ajouté qu'ils demandaient aussi la délivrance d'un mandat d'arrêt contre le président de Samsung Electronics, Park Sang-jin.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de la direction de Samsung.

Le mois dernier, un précédent mandat d'arrêt visant le patron de Samsung a été rejeté par un tribunal de Séoul.

Prouver des accords illicites entre Park, ou son entourage, et Samsung s'avère crucial pour le procureur spécial dont l'enquête vise d'abord la présidente sud-coréenne, ont estimé des analystes.

Le scandale a conduit le Parlement à voter massivement début décembre la destitution de la présidente Park Geun-hye, suspendue de ses fonctions dans l'attente d'une confirmation du vote des parlementaires par la Cour suprême.

(Se Young Lee et Ju-min Park; Henri-Pierre André pour le service français)