"La principale évolution est la sortie de Wendel des quinze premières lignes du portefeuille. Nous avons significativement réduit la ligne, de 5,4% du portefeuille à 1,5% aujourd'hui, pour partie dans de très bonnes conditions en tout début d'été, alors que nous percevions que le cours du titre n'avait pas encore répercuté le risque de dégradation de l'environnement et traitait avec une décote réduite. Puis par la suite pour réduire notre exposition globale au secteur de la construction", note le gérant de Moneta Multi Caps.

"Nous avons regretté, ces derniers trimestres, que la détente de la pression financière, qui pesait sur le holding, ne se soit pas traduite par une action plus résolument orientée vers la progression de l'actif net réévalué et la réduction de la décote à travers un programme, même modeste, mais clairement affiché, de rachat d'actions."

"Par ailleurs, on notera l'entrée de Zodiac, Michelin et Altamir Amboise. Ces trois lignes étaient déjà en portefeuille mais ont fait l'objet d'achats complémentaires en ce qui concerne Zodiac et Michelin. Sortie de Delachaux et d'Alstom. Delachaux est désormais classé dans la rubrique trésorerie de notre reporting car la société fait l'objet d'un projet d'OPAS déposé à l'AMF. Nous comptons apporter nos titres au prix proposé et leur détention s'apparente désormais à un placement de trésorerie. Delachaux est une ligne que nous avons détenue dès la création du fonds en mars 2006 et qui a amplement contribué à sa performance. Alstom est sorti du tableau comme conséquence à la baisse de 41% du cours sur le trimestre."

"Avec 6,5% du portefeuille pour 10% au début du trimestre, Société Générale et BNP Paribas sont les deux titres bancaires que nous avons conservés après la cession de Commerzbank et de EFG International en juin et au courant de l'été. Nous avons aussi vendu, au cours de la même période, les titres CNP Assurances pour réduire notre exposition aux turbulences financières."

"A fin septembre, Le portefeuille est constitué de 69 lignes, pour 72 lignes au début du trimestre. Avec 67 lignes d'actions, le fonds n'est que très marginalement investi dans d'autres instruments financiers (un bon de souscription et un fonds de dividendes). A 6% contre 5% du FCP, la trésorerie est en hausse sur le trimestre. Dans des marchés inquiets et volatiles, nous sommes confortables avec ce niveau. Neuf lignes sont détenues dans des sociétés non françaises. Elles représentent 8% du portefeuille (quatre allemandes, deux espagnoles, une hollandaise, une italienne et une luxembourgeoise)."

"Logiquement compte tenu de notre gestion de convictions, le portefeuille reste très concentré, les 20 lignes les plus importantes représentant 65% des actifs du fonds. Ces taux sont restés assez stables au cours de ces trois dernières années. Les lignes les plus importantes résultent d'un arbitrage entre notre degré de conviction sur un titre, le risque qu'il présente et sa liquidité."

"Le portefeuille investi peut continuer à s'analyser en trois parties : les Large Caps (Cac 40 et Cac Next 20 constituant désormais le nouvel indice Cac Large 60 ou leur équivalent étranger) représentent 50% du portefeuille ; les Mid Caps (Cac Mid 60 ou leur équivalent étranger) pour 32% ; les Small Caps (CAC Small et autres valeurs cotées) pour 12%. Nous avons depuis le début de l'année augmenté le poids des grandes capitalisations et des liquidités et réduit celui des petites et moyennes valeurs pour augmenter la maniabilité du portefeuille dans le contexte actuel très volatile."

"45% du portefeuille investi est composé de capitalisations supérieures à 5 milliards d'euros, des valeurs assurément très liquides par rapport à la taille de nos positions. Il s'agissait de 41% au début du trimestre et de 37% en début d'année. Nous avons de fait augmenté la proportion de titres très liquides. Les valeurs de plus de 1 milliard d'euros de capitalisation représentent avec les liquidités 75% du portefeuille (79% en début d'année)."

"Tout comme MME, le FCP contribue de manière directe à l'apport en fonds propres aux entreprises : depuis son lancement, nous avons pris part à 33 augmentations de capital pour 44,9 millions d'euros de souscriptions réalisées. Il n'y a pas eu d'opération significative ce trimestre."