En hausse

  • Adler (+12,6%) : le titre rebondit après avoir annoncé que l'audit mené par KPMG a écarté les accusations de fraude systématique, même si des dysfonctionnements se font jour. Plutôt rassurant pour le marché.
  • Essity (+12,2%) : les résultats trimestriels sont plus élevés que prévu. L'effet prix a permis de compenser la hausse des coûts dans une proportion inattendue.
  • Homeserve (+10%) : le groupe britannique a annoncé hier soir avoir reçu un certain nombre de propositions de Brookfield Infrastructure, ce qui, selon les analystes, augmente la probabilité d'une offre.
  • Holcim (+5,8%) : belle surprise pour les résultats du 1er trimestre, assez nettement supérieurs aux attentes pour le cimentier.
  • Bureau Veritas (+5,5%) : Les revenus du 1er trimestre ont dépassé le consensus de 4%. Le management a prudemment confirmé ses prévisions, mais le dossier a des vertus défensives dans l'environnement actuel.
  • Rheinmetall (+3,5%) : UBS reste à l'achat avec un objectif relevé de 187 à 251 EUR.

En baisse

  • SAP (-4,3%) : les revenus trimestriels ont rassuré, mais la rentabilité est inférieure aux attentes pour le spécialiste allemand des logiciels. La forte correction des valeurs technologiques américaines hier n'aide pas non plus.
  • Kering (-4,6%) : quand Gucci tousse, Kering s'enrhume. La griffe italienne, principal actif du groupe, a affiché des performances mi-figue, mi-raisin au T1. Elles contrastent avec le trimestre flamboyant de Louis Vuitton chez LVMH. Le marché sanctionne.
  • Logitech (-6%) : UBS fait état de commentaires prudents en provenance des comparables comme Corsair et Cherry, à cause d'une demande qui se réduit en Europe. L'analyste reste prudent même s'il considère que la baisse de 45% de l’action depuis les pics intègre déjà un environnement qui se complique.
  • Vitrolife (-7%) : les ventes trimestrielles ont doublé, mais la marge d'Ebitda a reculé. Vitrolife estime que les perspectives du marché à long terme sont largement inchangées, mais se trouve confronté à une hausse de ses coûts.
  • Covestro (-7,7%) : le titre ne baisse pas autant en réalité : c'est le détachement du coupon de 3,40 EUR qui crée le décalage.
  • Schaeffler (-9%) : comme pour Covestro, le titre ne décale pas autant en réalité. Le décalage est dû au détachement du dividende de 0,50 EUR. Reste que dans le commentaire lié à l'assemblée générale qui s'est tenue hier, le management a annoncé que "l'année 2022 va être difficile", avec un environnement toujours très volatile et l'impact de la hausse des prix des matériaux, de l'énergie, du transport et de la logistique.