par Gilles Guillaume

Les ventes consolidées de la société d'investissement, présente au capital de plusieurs entreprises françaises comme Saint-Gobain ou Legrand, sont ressorties à 3.646,9 millions sur neuf mois, dont 1.188,9 millions sur le seul troisième trimestre.

"Dans un contexte économique toujours incertain, le groupe Wendel fait preuve d'une solide résistance", a déclaré le président du directoire Frédéric Lemoine dans un communiqué. "Si certains secteurs ralentissent, plusieurs sociétés sont entrées dans une période de redémarrage progressif de leur activité."

Au cours d'une téléconférence, le directeur financier Jean-Michel Ropert a confirmé que Wendel jugeait toujours probable une perte sur l'ensemble de l'année et que les acquisitions restaient exclues en 2009.

"Les équipes de Wendel sont toujours mobilisées autour de deux priorités: aider les entreprises à traverser la crise en les dotant, notamment, de marges de manoeuvre financières suffisantes, et accroître la flexibilité financière de Wendel", a poursuivi Frédéric Lemoine dans le communiqué.

Le groupe a fait état cet été d'une perte nette de près d'un milliard d'euros au premier semestre. Au printemps, il avait averti que les six premiers mois de l'exercice, comme l'ensemble de l'année, se solderaient par une perte "significative".

Avant la publication du chiffre d'affaires, l'action a clôturé en baisse de 1,41% à 38,47 euros, donnant une capitalisation boursière d'environ 1,9 milliard d'euros. Depuis le début de l'année, le titre a pris environ 10% après avoir trébuché de 64% en 2008.

Gilles Guillaume, édité par Marc Joanny