Tokyo (awp/afp) - Le constructeur automobile japonais Subaru a annoncé vendredi le remplacement de son président, quelques mois après que le groupe a été éclaboussé par un scandale de contrôles non conformes de la qualité de ses véhicules.

Subaru explique ce choix par la volonté de "construire une structure solide" et un groupe "de grande qualité" dans un secteur automobile qui connait "des changements majeurs", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Même s'il reste au conseil d'administration, Yasuyuki Yoshinaga cèdera la tête du groupe à Tomomi Nakamura, 58 ans, actuellement vice-président exécutif.

Subaru a dû rappeler fin 2017 plusieurs centaines de milliers de véhicules au Japon, en raison d'inspections finales effectuées par du personnel non certifié, pour un impact financier quantifié par le groupe à 20 milliards de yens (150 millions d'euros).

En guise d'excuses, Yasuyuki Yoshinaga avait annoncé qu'il allait temporairement renoncer à son salaire, tout comme d'autres dirigeants du groupe.

Subaru n'est pas la seule entreprise japonaise concernée par ces scandales de contrôles non conformes. L'autre constructeur automobile Nissan, mais aussi le sidérurgiste Kobe Steel ou le fabricant de textiles techniques Toray ont également reconnu avoir falsifié les caractéristiques techniques de certaines de leurs produits.

Depuis la révélation de ce scandale Subaru a vu ses ventes plonger dans l'archipel.

afp/buc