Après 2 séances de forte volatilité (sans les arguments pour le justifier), les variation des marchés obligataires se sont figées ce mercredi, lequel constituait la dernière véritable séance de l'année 2015.

Après 3 années fastes (212, 2013, 2014), le potentiel des hausse semble épuisé... parce que les Bunds (référence '10 ans') ont par exemple atteint le zéro absolu en février (0,05% de rendement, 0,3% sur les OAT).

Au-delà de zéro rendement, où les Bunds pouvaient-ils aller ?

En France, afficher 0,33% de rendement avec un 'AA' (alors que les OAT n'avaient jamais affiché de l'histoire moins de 1,5% avec un 'AAA'), c'est également une performance surréaliste.

Ce soir, les Bunds restent stables à 0,63%, les OAT le sont également autour de 0,99% (les 1,000% ont servi de plafond) et une légère embellie s'est matérialisée sur les dettes souveraines périphériques avec les 'bonos' (1,780% contre 1,814%) et les BTP italiens (1,61% contre 1,63%, c'est très comparable au niveau affiché lundi).

Nouveau record de 9 mois sur les bons du Trésor nippons avec une détente de 1Pt de base sur le '10 ans' (c'est insignifiant algébriquement, c'est beaucoup en pourcentage) qui affiche désormais 0,264% et enfonce son plancher d'avril: le plancher absolu des 0,200% est de nouveau en vue avec une BoJ toujours à la manoeuvre et qui rachète des échéances de plus en plus longues pour écraser la courbe des taux... et pousser les épargnants vers les actions (dont elle est désormais la première acheteuse via les fonds de retraite nippons.
C'est la BoJ qui 'fait les prix', il n'y a plus de 'prix marché' nulle part, rien que des 'prix administrés'.

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