Énergie : Les cours pétroliers ont rebondi la semaine dernière, portés par des mouvements de spéculation avant la réunion de l’OPEP+, qui s'est déroulée virtuellement hier. L'enjeu était de taille puisque le cartel élargi aurait pu décider d'aller plus loin dans la réduction de sa production en raison de la faiblesse des prix pétroliers et d'une lente reprise économique en Chine. Finalement, l'OPEP+ a opté pour le statu quo en laissant inchangés ses quotas de production. En parallèle, le changement de ton de Jerome Powell, qui ouvre la voie à un ralentissement de la hausse des taux de la Fed, a soutenu les actifs risqués, dont le pétrole, qui s'échange à 87.2 USD pour le Brent européen et à 81.6 USD pour le WTI américain. Du côté du gaz naturel, les prix remontent en flèche, à 135 EUR/MWh pour le TTF de Rotterdam. Les températures hivernales s'installent en Europe, ce qui stimule la demande de gaz.

Métaux : Les opérateurs continuent à suivre attentivement l'assouplissement des restrictions sanitaires en Chine, synonyme d'une demande plus importante en métaux industriels. Les mauvais PMI manufacturiers dévoilés mercredi dernier n'ont donc pas trop affecté le moral des marchés puisque les prix des métaux se sont redressés au LME, à 8450 USD pour le cuivre et 2500 USD pour l'aluminium. L'or poursuit sa hausse et a brièvement atteint la ligne des 1800 USD l'once.

Produits agricoles : Détente des prix des céréales à Chicago, pénalisés par des statistiques en demi-teinte des exportations américaines. Le blé s'achète sous la barre des 750 cents le boisseau, contre 655 cents pour le maïs.