14.2.20 Global Flows Map

Semaine du 10 au 16 Février 2020

Le trend haussier qui s’est imposé depuis la fin janvier n’a pas montré de réel signe de faiblesse en ce début de semaine, Wall Street touchant de nouveaux sommets, encouragé par l’espoir que le pic de l’épidémie de coronavirus pourrait être atteint ce mois-ci. Un responsable médical chinois annonçait mardi que le nombre de personnes contaminées commençait à diminuer dans certaines provinces et il pronostiquait que l’épidémie pourrait toucher à sa fin d’ici avril. Malheureusement, les usines chinoises ont toutes les difficultés à redémarrer leur production. Le centre de recherche Capital Economics estimait dans un rapport publié vendredi que les efforts consentis pour éviter la propagation du coronavirus pourrait coûter plus de 280 milliards de dollars à l’économie mondiale au premier trimestre.

Pourtant, les marchés actions semblaient ne pas vouloir voir l’impact de l’épidémie sur les futurs résultats des entreprises, ni même la production industrielle américaine en baisse de 0.3% sur janvier. A contrario, les ventes de détail aux Etats-Unis ont progressé de 0.3% le même mois. Jusqu’ici, tout va donc bien du côté de la consommation des ménages outre-Atlantique, principal moteur de la croissance. D’ailleurs, le patron de la Réserve Fédérale, Jerome Powell, réaffirmait le mardi que l’économie américaine était résiliente.

Le S&P500 prenait ainsi 1.58% sur la semaine, le Nasdaq Composite gagnait 2.21% et le Dow Jones Industrial grappillait 1.02%. Les marchés européens et émergents suivaient la tendance à Wall Street (MSCI EMU et MSCI EM en progression de 1.36% et 1.34% respectivement). Les choses s’arrangeaient également en Chine (Shanghai Composite en hausse de +1.43% après quatre semaines dans le rouge et une baisse cumulée de 7%).

Tous les secteurs d’activité S&P ont fini en territoire positif, mais il faut noter que les segments les plus défensifs sont aussi ceux qui ont le plus brillé (immobilier : +4.81% ; services d’utilité publique : +2.43%). Les biens de consommation discrétionnaire ont également eu le vent en poupe (+2.43%), grâce à l’appétit et au moral des consommateurs américains. Par ailleurs et sans surprise, les actions technologiques continuent à régner en maîtres sur la bourse américaine, notamment le fabricant de processeurs Nvidia, dont l’action s’est envolée cette semaine de +15.2% après une publication de résultat très flatteuse. En queue de peloton figure le secteur de l’énergie (seulement +0.31%), bien que les prix du brut se soient ressaisis avec les achats renouvelés de raffineries chinoises (WTI : +3.44%).

Du côté des actifs refuges, les emprunts d’Etat et les obligations de notation supérieure sont restés quasiment inchangés. En revanche, les prix de l’or ont de nouveau progressé. Le coronavirus a également aidé le billet vert, la paire EUR-USD cassant le seuil de 1.0850.

Pour ce qui est du crédit, les obligations à haut rendement sont restées fermes (+0.45% aux Etats-Unis) et la dette émergente a rebondi (+0.63% en devises locales) après deux semaines de baisse.

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