La crise Ukrainienne prend une nouvelle tournure. Après le spectre d’une offensive militaire immédiate de la part de la Russie, le bras de fer entre l’Europe, les Etats Unis et la Russie s’opère désormais sur le plan économique.

Ce matin, la Russie a menacé de geler des avoirs de sociétés américaines et européennes en cas d’instauration de sanctions économiques et financières envers la Russie. Il répondait ainsi à la menace lancée par Obama d’isoler économiquement la Russie.

Les propos tenus par les uns et les autres sont de moins en moins mesurés, par exemple Hilary Clinton n’a pas hésité à comparer Putin à Hitler… Ceci intervient alors même que le comité Nobel vient d’annoncer les 278 candidats au prix Nobel de la Paix 2014 : le président Vladimir Putin en fait partie !

Une résolution rapide de la crise sur un plan diplomatique semble s’annoncer difficile tant les positions sont figées. D’ailleurs le secrétaire d’état américain John Kerry n’a pas réussi à rencontrer ce soir à Paris les diplomates Russes.

Dans ce contexte de tensions, CNN vient de rappeler comment les économies européennes et russes sont intimement liées. 


La crise Ukrainienne est probablement partie pour être longue et sur un plan purement économique, les principales victimes seront très probablement l’Europe et la Russie. Il est surprenant de noter que la menace ne semble pas réellement être prise en compte par les marchés à en croire la solidité des valeurs financières, des valeurs exportatrices concernées ou bien plus simplement des indices. Le S&P500 vient à l'instant d'inscrire un nouveau plus haut historique. Les marchés considèrent probablement que les discours de nos politiques ne sont que du "bluff" tellement les enjeux économiques sont importants.