De même source, on a indiqué que l'établissement ne serait pas forcément créé "ex-nihilo" et pourrait s'appuyer sur des organismes existants comme Oseo, la banque des PME, le Fonds stratégique d'investissement ou la Caisse des dépôts.

"Nous voulons créer des mécanismes qui permettent de renforcer les fonds propres des entreprises industrielles", a dit cette source, en soulignant que les PME industrielles françaises disposaient de moins de fonds propres et plus de dettes dans leur structure de bilan que leurs homologues allemandes.

"Ça ne sera pas des prêts de trésorerie, mais des apports de quasi-fonds propres", a-t-elle ajouté en précisant que les volumes envisagés n'avaient pas été définis à ce stade mais dépasseraient le milliard d'euros.

La banque s'inspirera du système Oseo, qui repose sur des interventions en association avec les banques privées.

A la question de savoir si elle serait une structure totalement nouvelle, la source a répondu : "Il n'y a rien de décidé pour l'instant (mais) on essaiera de s'appuyer certainement sur des organismes existants : il y a Oseo, la Caisse des dépôts, le FS".

Elle a toutefois écarté l'idée d'une fusion des trois, évoquée l'automne dernier dans la presse : "Une fusion à trois, je ne le pense pas, mais on peut se demander sûrement comment faire mieux marcher tout ceci."

Yann Le Guernigou et Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse