La rumeur courait. Et Cheikh Hamid Ben Khalifa Al-Thani s'était empressé d'y mettre fin en confirmant dans un entretien accordé au journal Financial Times qu'il eut été fort aise de racheter la prestigieuse institution londonienne, qui réalise plus de deux milliards de Livres sterling de volume d'enchères.

« Nous construisons un musée et (Christie's) a des rapports avec les œuvres que nous collectionnons pour notre musée (...) si une opportunité s'offrait à nous, nous n'hésiterions pas », avait expliqué l'émir au quotidien britannique.

Las, dans un communiqué explicite, le holding Artemis du milliardaire français a mis fin cette semaine aux spéculations qui agitaient le monde de l'Art et ruiné tout autant les espoirs du Qatari.

« Artemis tient à préciser n'être engagé dans aucun processus de cession de Christie's » et «entend poursuivre le développement de (la maison de Vente aux enchères) sur le long terme et accompagner le renforcement de sa position internationale ». Une déclaration qui a le mérite de la clarté