Richard Branson promet la lune à ses clients pour 2011
Par La Rédaction
Les amateurs (fortunés) de sensations fortes vont être satisfaits : les premiers vols spatiaux pour touristes seront opérationnels dans 2 ans, à partir des Etats-Unis et depuis la Suède en 2012. Pour la modique somme de 200.000 dollars, Virgin Galactic, propriété du milliardaire britannique Richard Branson, quelques privilégiés pourront s'envoler vers les étoiles et découvrir les plaisantes facéties qu'offre l'apesanteur.
Cela ne l'a pas empêché de vouloir aller encore plus loin.
SpaceShipOne
C'était il y a 5 ans. En 2004, Scaled Composites, la société spécialisée dans la construction d'engins aériens et spatiaux créée en 1982 par Burt Rutan, effectuait le premier vol privé à plus de 100 kilomètres d'altitude, ouvrant ainsi la voie du tourisme spatial.
Parmi les généreux parrains de Scaled Composites, Paul Allen, co-fondateur de Microsoft, avait alors investi 20 millions de dollars dans le projet.
SpaceShipTwo
Paul Allen n'ayant pas souhaité donner de suite commerciale à cette aventure, Richard Branson s'associe avec Burt Rutan pour donner naissance à Virgin Galactic. Cinq SpaceShipTwo, déclinaisons agrandies du SpaceShipOne, et deux White Knight 2 (avions porteurs) sont commandés.
Encore deux ans d'attente
En 2011, après 3 jours de préparation, les 6 premiers passagers pourront s'envoyer en l'air pendant quelques heures et jouir d'une expérience en apesanteur. Près de 300 billets ont d'ores et déjà été vendus pour les premiers vols à des Danois, des Finlandais et des Suédois.
À noter, la candidature de quelques riches célébrités, dont l'actrice d'Alien, Sigourney Weaver, qui pourra revendiquer de longs et périlleux séjours dans l'hyperespace.
Des contrats ont été signés avec cinq agences de voyage nordiques, qui seront habilitées à vendre des billets au départ des Etats-Unis et de la Suède à 200.000 dollars (153.000 euros) l'unité.
Et que ceux qui n'ont pas encore les moyens de financer de tels séjours se rassurent : il y a quelques années, la société Celestis proposait d'envoyer un peu de son ADN dans l'espace pour une cinquantaine de dollars seulement.