Alitalia réunit pour le deuxième jour d'affilé son conseil d'administration afin de débattre de l'avenir de la compagnie italienne, en grande difficulté financière. Selon des sources citées par Reuters, Rome cherche actuellement une entité publique pour éviter qu'Alitalia ne tombe dans le giron d'Air France-KLM. Le groupe franco-néerlandais, qui possède 25% d'Alitalia, s'est dit prêt la semaine dernière à venir en aide à Alitalia si des conditions "strictes" sont satisfaites.

A cet égard, le vice-président de la compagnie aérienne italienne Salvatore Mancuso a prévenu qu'une prise de contrôle par Air France-KLM aurait un coût très élevé pour Alitalia, notamment en termes de suppressions de postes, et se ferait au prix d'une restructuration d'envergure.

Le gouvernement italien s'inquiète de son côté du rôle qu'Air France-KLM attribuerait à l'aéroport de Rome-Fiumicino dans le cadre de sa stratégie.