Cet appareil, dont le prix catalogue n'est pas connu, devrait afficher par ailleurs une consommation de carburant par siège réduite de 30% par rapport aux avions concurrents de la génération précédente.
Airbus souhaite dominer ce segment de marché avant l'arrivée de l'avion de son concurrent Boeing, englué dans la crise du B737Max, son best-seller toujours cloué au sol.
Cette partie du marché était auparavant occupée par les B757 et B767 du groupe américain et ce dernier évoquait depuis plusieurs années la conception d'un nouvel appareil y étant destiné. Sa mise en service devait avoir lieu au plus tôt en 2025.
L'A321XLR permettra aux compagnies aériennes d'ouvrir de nouvelles liaisons mondiales telles que l'Inde vers l'Europe ou la Chine vers l'Australie, ainsi que d'étendre encore la portée des vols transatlantiques directs entre l'Europe continentale et les Amériques.
Il a été conçu pour être rentable sur des lignes long-courriers à faible trafic pour lesquels la demande n'est pas suffisante pour rentabiliser l'utilisation de gros-porteurs, qui assurent les vols entre l'Europe et les Etats-Unis ou les autres continents.
Airbus compte déjà deux clients pour l'A321XLR, la société de leasing américaine, Air Lease Corporation, pour 27 appareils et la compagnie libanaise, Middle East Airlines (MEA), pour quatre aéronefs.
En Bourse, l'action Airbus est bien orientée comme l'ensemble du secteur, progressant de 1,39% à 124,12 euros.