BT Group (+4,32% à 344,45 pence) domine le FTSE 100 britannique après avoir signé un accord avec l'Ofcom, régulateur du secteur des télécoms, mettant fin au feuilleton Openreach, en cédant son activité réseaux. Les analystes soulignent que cette décision lève une incertitude qui pèse depuis plusieurs mois sur le titre BT et incite les investisseurs à remettre à plus tard leurs achats d'actions du groupe.

Au passage, en mettant un point final à ce dossier ouvert en juillet dernier, BT Group va pouvoir se concentrer sur l'amélioration de ses perspectives dans son "cœur" de métier et tenter de faire oublier son sévère avertissement de janvier dernier.

Ce matin, BT et l'Ofcom ont donc annoncé avoir trouvé un accord qui aboutira à la scission de l'opérateur et d'Openreach, son activité réseaux. Cette dernière met en place et assure la maintenance des réseaux cuivre et fibre qui permettent le transfert des données télécoms mais aussi de contenus des opérateurs. Ces services sont employés par BT mais aussi par Sky, TalkTalk ou Vodafone. Que cette activité soit détenue par l'un de ces opérateurs faisait craindre des distorsions de concurrence.

Openreach va donc devenir une entreprise à part entière et indépendante, qui évoluera sous sa propre marque, avec ses 32 000 salariés qui seront transférés de BT à la société désormais indépendante.

"BT a accepté tous les changements demandés pour rassurer l'Ofcom. Nous n'aurons donc pas à passer par la régulation pour régler cette question. Les changements vont commencer à se mettre en place dès cette année", a indiqué le régulateur dans un communiqué. L'Ofcom avait demandé l'été dernier à BT de trouver une solution pour Openreach. En novembre, le régulateur avait déploré que l'opérateur ne propose pas de "remède" suffisant pour résorber ses craintes. C'est désormais chose faite.