Ciments Français a réalisé durant les neuf premiers de l'exercice 2009 un résultat net de 293,2 millions d'euros, en baisse de 20,3% pénalisé par la faiblesse de la demande, des charges non récurrentes et des dépréciations d'actifs industriels. Le résultat net part du groupe s'élève à 212,5 millions d'euros, en repli de 26,5%. Le résultat brut d'exploitation courant a reculé de 11,2% à 720,9 millions d'euros La baisse maîtrisée du résultat a été obtenue grâce à réduction significative des coûts d'exploitation, a souligné le fabricant de ciment contrôlé à plus de 80% par l'italien Italcementi.

Le chiffre d'affaires consolidé a diminué de 11% à 3,236 milliards d'euros. Cette baisse résulte d'une contraction de l'activité (-14,2%, en partie compensée par les effets change (+2,0%) et périmètre (+1,2%).

Le chiffre d'affaires a augmenté en Europe Est et Sud Méditerranée grâce à une progression significative en Égypte et modérée au Maroc, et malgré une diminution sensible en Turquie et Bulgarie.

En revanche, une forte baisse a affecté tous les pays d'Europe de l'Ouest, l'Amérique du Nord et le Négoce. Le repli du chiffre d'affaires a été moins marqué en Asie, la progression en Chine et au Kazakhstan ayant compensé la diminution en Thaïlande et en Inde où apparaissent des surcapacités.

Au troisième trimestre la diminution du chiffre d'affaires (-14,8%) est plus forte qu'au premier semestre (-9,0%).

Concernant ses perspectives, Ciments Français table sur une baisse des résultats opérationnels par rapport à ceux de l'année dernière en ligne avec la tendance des neuf premiers mois.

Par ailleurs, le conseil d'administration a décidé de modifier le mode de direction de la société en adoptant, à compter du prochain exercice, la dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général.

Le conseil, avec effet au 1er janvier 2010, a donc confirmé Yves René Nanot dans ses fonctions de président du conseil d'administration, nommé en tant que directeur général, Giovanni Ferrario (actuellement directeur dénéral délégué) et, sur proposition de ce dernier, nommé Jean-Paul Méric (actuellement directeur général délégué adjoint) directeur général délégué.