Le plus haut tribunal administratif de Grèce a jugé ce mois-ci que l'approbation par les autorités grecques du plan d'investissement, qui comprenait l'extension d'un terminal de croisière existant, était déficiente et devait être modifiée, a déclaré à Reuters une source de l'Autorité portuaire du Pirée (PPA), l'opérateur du port.

La PPA n'a pas donné de détails, mais a déclaré que la décision avait entraîné la "pause temporaire" des travaux de construction du terminal de croisière.

Elle a ajouté qu'elle s'engageait à mettre en œuvre son investissement en Grèce, y compris tout amendement éventuel, et qu'elle travaillait en étroite collaboration avec les autorités pour "le meilleur résultat possible".

COSCO a acheté une participation de 51 % dans le port du Pirée dans le cadre d'un accord de privatisation en 2016 et a acquis l'année dernière une participation supplémentaire de 16 %, bien qu'elle n'ait pas rempli une condition clé consistant à conclure des investissements obligatoires d'une valeur d'environ 294 millions d'euros.

La société a imputé cet échec à des retards indépendants de sa volonté et Athènes l'a autorisée à augmenter sa participation en modifiant l'accord de 2016, arguant que toute autre option mettrait fin aux investissements et nuirait à l'économie grecque.

Le Pirée est devenu une importante plateforme de transbordement de marchandises destinées aux ports de la Méditerranée et de la mer Noire depuis que COSCO a repris ses opérations de conteneurs en 2009 et a modernisé ses infrastructures.